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Quand la Meuse se fait rivière…

D’après les dictionnaires , « le chômage d’une rivière ou d’un fleuve consiste à suspendre la navigation sur une voie navigable pour permettre d’y effectuer des travaux d’entretien ou de grosses réparations« . Pour faciliter ces travaux il faut ramener tous les biefs à leur niveau naturel en abaissant progressivement  les barrages.

C’est le cas cet automne pour la Haute Meuse entre Hastière et Namur. Je me suis rendu sur ses berges le weekend dernier pour faire quelques photos dont je vous ferai profiter bientôt, accompagnées de celles encore à faire lorsque le niveau habituel aura été rétabli.

Voilà cependant déjà quelques curiosités visibles seulement par basses eaux.

  1. La prolifération des corbicules (Corbicula fluminea). Ces « coquillages » aussi appelés palourdes de rivière constituent une espèce invasive provenant d’Asie, d’Afrique et d’Australie où elle est indigène. Elle entre en compétition avec les bivalves autochtones en occupant leur niche écologique.

C’est le cas de la moule de rivière, de forme plus allongée, dont on peut voir deux sujets parmi les multiples corbicules sur la photo.

Ces mollusques se nourrissent de matières organiques dans les sédiments dont ils accumulent les polluants par absorption et par filtration. Ils ont peu de prédateurs dans nos régions.

    Le seul qui semble s’y intéresser est le rat musqué, une autre espèce invasive…

 

  1. Dans la berge de l’île de Godinne apparaissent des trous immergés lorsque ce bief est à son niveau habituel. Ce sont les entrées des nids de castors qui y ont élu domicile. Depuis quelques années, ils laissent des traces visibles de leur présence sur l’île et sur les berges depuis quelques années.

 

  1. La profondeur de l’eau entre la rive droite et l’île de Godinne est telle que les canards trouvent leur nourriture (des végétaux aquatiques) sans devoir plonger la tête très profondément; ce qui leur évite de se retrouver dans la position habituelle ….. avec le postérieur en l’air!

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